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Ciela Village handicapé par des soucis d’électronique

Thierry Bouchard et Oliver Krauss continuent d’éprouver leur nouveau Ciela Village dans une Transat Jacques Vabre menée à un rythme effréné par les ténors de la classe Multi50, rompus aux multiples transats. Si le bateau n’a pas souffert des conditions rencontrées, des soucis d’électronique et d’informatique handicapent le duo méditerranéen depuis plus de 24 h. Une réparation sera tentée dès que les conditions seront plus clémentes.

tjv 2017 09 nov

Le front de la première nuit n’était pas le plus difficile à passer. Les Multi50 rencontrent depuis hier des conditions peu maniables pour un multicoque de 15 mètres. Une grosse mer et un vent très instable obligent à une vigilance constante ainsi que le raconte Thierry, qui n’était pas loin de Drekan Groupe (E.Defert/Ch/Pratt) lorsque ce dernier a chaviré hier soir à 22 h.

Un planté magistral avant le chavirage de Drekan Groupe

Thierry Bouchard : « Hier soir le vent est passé de 25 à 35 nœuds, on était sous grand-voile haute. On a fait un planté magistral qui nous a bien refroidis, puis on a appris le chavirage de Drekan. Nous sommes très peinés pour Eric et Christopher. Nous avons fait une superbe Transat Jacques Vabre à bord de ce bateau, l’ancien Ciela Village, en 2015. C’est vraiment triste, j’espère qu’ils vont récupérer le bateau et rebondir ».

Tringlerie de barre réparée

Un souci de tringlerie de barre a cueilli l’équipage juste après le front. Le bateau est soudainement devenu incontrôlable. Thierry et Oliver ont arrêté le bateau pour réparer correctement. Le problème semble être totalement résolu.

Plus de pilotes…

Depuis plus de 24 h c’est un souci d’électronique qui handicape la marche du bateau : « Nous n’avons plus de pilotes. Ils fonctionnaient très bien au départ puis soudainement, le bateau s’est mis à faire de grandes embardées. Il va falloir les réinitialiser complètement. Nous tenterons de le faire demain après-midi, quand les conditions de mer et de vent se seront calmées. Nous ne pouvons jamais lâcher la barre, c’est compliqué pour les manœuvres et c’est très fatigant. »

Plus de données de vent…

« Nous n’avons plus de données de vent. Le capteur a explosé ! Nous n’avons plus que le cap et la vitesse sur le fond. C’est donc très difficile d’être performant sans connaître ni la vitesse ni la direction du vent, surtout la nuit… »

Plus d’ordinateur…

« Hier soir, dans un choc violent, c’est l’écran de l’ordinateur qui a explosé. On n’a plus d’interface donc on ne peut plus récupérer de fichiers de vent et hélas, on ne peut plus envoyer ni mails, ni photos, ni vidéos. On navigue un peu à l’ancienne mais notre routeur, Xavier Macaire, nous appelle régulièrement. »

Mais un bateau qui va vite et bien !

« Le bateau va super vite. Nous n’avons aucun souci de structure, de gréement, de voiles. Le bateau en lui-même n’a subi aucune avarie. Si nous réussissons à réparer nos problèmes d’électronique, alors on pourra attaquer à nouveau. »